27 juillet 2016 : atterrissage à Denpasar, après un vol sur Qatar Airways, via Doha.
Première destination : Keliki Painting School, village situé près de Ubud, au centre de l'île. Nous avons passé 2 semaines dans ce village, dans 2 guesthouses différentes.
Ce séjour nous a permis une introduction en douceur à la vie et culture balinaise, au cœur de ses traditions, loin du tourisme de masse des cotes sud de Bali. D'ailleurs Ubud est aussi devenu une ville tournée vers le tourisme avec moulte boutiques branchées, restaurants, bars, spa.... et scooters en pagaille. On a apprécié de loger plus au calme, à Keliki, malgré les coqs nocturnes ou les odeurs passagères des cochons, à laquelle on s'habitue !
KELIKI PAINTING SCHOOL
Séjour de 2 semaines dans ce village de peintre. Nous avons d'abord logé, en guesthouse et pour 10€/nuit, chez Anom & Ati, puis chez Rana & sa femme. Une bonne façon de mieux connaître la vie des habitants de ce village traditionnel rythmée par les offrandes quotidiennes, la peinture, la riziculture, la confection d'huile de noix de coco, les préparatifs d'une grande crémation de 70 personnes à venir, la tenue des guesthouses...
Anom nous a emmené dans les rizières, jusqu'à Ubud (environ 15 km, 3h de rando), et nous a montré ou fait sentir de nombreuses plantes : curcuma, jack fruit, bananes, snake fruit, plantes pour les dents, le ventre, le riz, etc... le tout en français ! On a tellement aimé qu'on a fait 2 fois la randonnée entre Keliki et Ubud.
Visites en scooter
Anom nous a aussi conduit, en scooter, au Monkey Forest à Ubud, au superbe Musée des Masques à Mas (sud de Ubud), dans des rizières proches de Keliki, ou simplement aux marchés locaux. On avait loué un scooter (50 000 Rp/jour) ce qui a grandement facilité nos déplacements : Laurent prenait un enfant avec lui, et Anom conduisait Juliette avec un enfant. Nous avons ainsi beaucoup gagné en autonomie, d'autant qu'il n'existe pratiquement pas de transports en commun et que les trajets en taxi peuvent vite coûter cher.
Volcan Batur
L'ascension du mont Batur semble être l'incontournable treck de Bali pour les touristes amateurs de randonnée ou de lever de soleil. Partis vers 2h30 du matin de Keliki, notre chauffeur nous a déposé en bas du volcan, au parking où des dizaines de guides se pressent pour accompagner les randonneurs à peine réveillés en haut du sommet. 1 guide pour 4 personnes, lampes torche fournies, contre 500 000 Rp. Mission du guide : nous mener en haut, coute que coute et au pas de course. Une longue file de touristes et guides s'est constituée alors le long du chemin empierré. On était presque à touche touche tant il y avait de monde ! Le chemin était raide, rocailleux, avec des grandes marches de rochers, ou, en dernière ligne droite, plein de sable glissant. On est arrivé en haut en environ 2 heures, après 700 mètres de dénivelés, exténués mais heureux (tout de même !). On a aperçu le lever du soleil, entre des nuages. On a surtout apprécié le thé/chocolat chaud au sommet (le plus cher du coin mais à cette altitude on ne discute pas les prix !) ! Descente via cratère, singes macaques à longue queue, grotte sacrée, fumerole, puis longue descente jusqu'au parking.
Bains d'eau chaude volcanique
Au pied du volcan Batur, il y a un lac. Et au bord du lac, des hôtels proposent des piscines/bains d'eau chaude volcanique. Nous y sommes allés 2 fois, notamment après l'ascension du volcan. Nous en avons d'autant plus apprécié la chaleur relaxante !
Temples
Bali est couvert de temples : dans les Balés (maisons familiales), les villages, les rizières, les villes, au pied de sources d'eau, au bord des lacs ou de la mer. Il y en a partout et ils sont magnifiques, largement fréquentés par les touristes, mais aussi pour leur raison première : la ferveur des Balinais dont la vie est vraiment rythmé par leur religion. Un soir, nous avons eu aussi la chance d'assister à une cérémonie religieuse à l'occasion de l'anniversaire d'un temple, dans un village non loin de Ubud.
Cuisine
Nasi goreng (riz frit) et Mie goreng (noodle frites) sont les 2 plats typiques de Bali. Leur saveur est variable en fonction de la cuisinière. Il y a aussi le Gado Gado avec sa fameuse sauce à la cacahuète qui vient relever les légumes, beignets de maïs et tofu. Là aussi, chaque cuisinière a sa recette.
Nous avons apprécié le thé au gingembre sucré, les bananes (fruit ou en beignet), l'ananas, la papaye, la pastèque, le poulet cuit. A ses latitudes chaudes, le CocaCola frais s'invite aussi facilement à table ou en balade !
Bestioles
Grandes araignées, au repos dans leur toile ; pas de grosses bestioles sauf des chiens errants, des chats (sacrés, ne pas les toucher) ; des coqs et leur basse cour (dans les balés, lors des combats de coqs , ou dans les temples, en cage, comme des oiseaux!), des porcs épique, des anguilles dans les rizières, des hérons chassant les anguilles, et quelques autres oiseaux...
Déchets
Nous avons trouvé les villages, rues, rizières jonchée de déchets : sacs plastique, godets plastique, cannettes, bouteilles, papiers... la gestion des déchets ne semble pas exister. Nous n'en connaissons pas les raisons : corruption, coût, culture, ... il faudrait plus de temps pour comprendre. En tout cas Bali n'est pas toujours à l'image de la carte postale que l'on voudrait voir et que les guides nous montrent. Les déchets sont omniprésents. On voit parfois des habitants brûler des déchets dans les fossés, créant ainsi un nuage peu respirable... Touristes de passage, nous contribuons aussi à l'amoncellement de ces déchets.
PEMUTERAN
1 semaine de plage, sur la côte nord ouest de Bali ! Ca fait du bien ! Nous avons logé au Pondok Cangked Guesthouse : 852 727 Rp = 56€ pour 2 chambres doubles spacieuses avec petit déjeuner copieux, sans eau chaude mais on s'en passe très bien. Au programme : plage, piscine, vagues, déjeuner en take away (repas acheté dans un warung et apporté sur la plage par nos soins).
Snorkling
L'offre des sorties en snorkling est assez large sur Pemuteran, de 400 000 Rp à 600 000 Rp / personnes. Nous avons opté pour celle de Ocean Dreams Pemuteran, boutique tenue par Renaud, un Suisse installé là depuis quelques années. Pour 900 000 Rp pour 2 adultes, 2 enfants, nous avons eu les masques, tubas, combinaison de plongée pour Juliette, masque intégral pour Juliette, 1 guide pour 8 personnes avec une bouée à laquelle on pouvait s'accrocher une fois en mer, le bateau, le repas, l'entrée dans le parc national, le transfert jusqu'au port. Pas mal de touristes amateurs de plongée ou de snorkling sont présents autour de l'ile de Menjangan, mais ce n'est pas si gênant car on est tous la tête dans l'eau, concentrés sur les poissons, araignée de mer, et autres beautés maritimes.
On garde un bon souvenir de Pemuteran, certes touristique, mais relativement calme. Nous y avons vu un centre de préservation de tortues, et un projet de sauvegarde et de restauration de corail par basse tension électrique. Cela nous a réconcilié avec l'histoire des déchets... (cf plus haut).
DENPASAR
Ville de passage, poussiéreuse, chaude, bruyante, sans trottoir. Passage obligé pour prendre l'avion pour Ambon, notre prochaine étape. Comme nous avions 24 heures à occuper, nous avons opté pour un hôtel avec piscine : le Cosy Say (600 000 Rp pour 1 chambre double avec 1 autre chambre en mezzanine que les enfants ont adoré).
Nous étions à Denpasar en ce jour anniversaire de l'Indépendance de l'Indonésie (17 août) mais nous n'avons vu aucun défilé, ni musique, car les festivités ont semble-t-il eu lieu le matin dès 6 heures, dans d'autres quartiers de la ville. Sur les routes de Bali, lors des jours précédents, nous avions vu de nombreuses classes d'élèves ou étudiants s'entraîner à marcher à des rythmes militaires, dans leur uniforme d'écolier.
De Denpasar à Ambon
Pour joindre Ambon, aux Iles Moluques, nous avons choisi la compagnie Garuda (membre de Skyteam), au départ de Denpasar. Un premier avion nous a mené jusqu'au Terminal 3 flambant neuf de Jakarta, puis un 2nd avion nous a emmené à Ambon, avec une escale de 40' à Makassar sur Sulawesi. En vol, on a regardé plein de films !
Au revoir Bali !!
PHOTOS : papier toilette digne des conquêtes spatiales, intérieur d'une cabosse de cacao, temple représentant Bali avec ses nombreuses montagnes, rizières et caféiers, poisson local grillé, fruits du jardin, le fameux restaurant 5 pieds ('4 pour le véhicule + celui du vendeur) plage de Pemuteran et jardin de la Guesthouse, ET sur la plage, le fuit du serpent, départ pour le snorkling et jeux improvisés avec les enfants de nos hôtes.
Séjour de 3 jours à Ambon. Arrivés un jeudi dans la ville, nous devions initialement prendre le bateau pour les iles Banda le samedi suivant. Cependant, nous avons appris que les bateaux ne circulaient plus pour cause de mer trop agitée. Nous avons donc réservé des billets d'avion sur Aviastar/FastAir pour le dimanche. La veille, notre contact de Banda nous a annoncé que les vols étaient supprimés... les bateaux circulant à nouveau. Mais il faut attendre le mardi pour cette traversée jusqu'à Bandaneira, aux iles Banda.
Pour occuper ces 3 jours en ville, nous avons cherché à sortir de la ville, justement : excursion, en taxi, dans un petit village côtier pour voir une course de voiliers à l'occasion d'un parrainage entre Darwin (Australie) et Ambon. On est arrivé après la bataille, mais c'était sympa de discuter un peu avec les voileux australiens. Apolline et Louis ont été mitraillés de photos par les habitants du village et on a signé pas mal de cahiers d'écoliers ! On est revenu à Ambon par un Bimo local : mini bus public, pour 3000 Rp / personne. Enfin un transport public !! Ca nous change des taxis toujours trop chers !
Découverte des marchés locaux : épices, fruits, légumes, poissons, vêtements... avec leur lot de chaleur, poussière, négociations !! mais on aime bien ! ca fait partie du trip !
Autre excursion au village de Soya, dans les hauteurs de la ville, en Bimo, à nouveau. Arrivés au village, très joli avec de jolies maisons, 3 jeunes gens nous ont accompagné dans la forêt, tout à fait en haut du village d'où nous avons découvert une belle vue sur la baie d'Ambon. Noix de Coco en prime, fraîchement cueillies par nos acolytes.
Hôtels à Ambon : 1 nuit à Orchid Hôtel, nul et déprimant. Pas de fenêtre... puis 2 nuits au Hero Hôtel, nettement mieux.
Luxe
Pour nos 2 nuits avant de prendre le bateau, nous avons logé au Natsepa Ressort & Conference Center, à Natsepa, petite ville située à une quinzaine de kilomètres au nord est de Ambon, dans une autre baie. Nous y avons pris 1 seule chambre (60 €/nuit avec 2 petits déjeuners) que nous avons partagé à 4, grâce à un king size bed et une banquette. Piscine de luxe, belle vue sur mer, prix exorbitants pour la restauration (du coup nous n'y avons pas dîné): de bons ingrédients pour la détente. On est peu loin de l'esprit de notre voyage mais cela nous a fait du bien de sortir de la ville d'Ambon, de respirer un peu d'air frais, et de nous détendre. Car il faut le dire aussi : les négociations des prix des transports se sont révélées plutôt hard, et on a été frustré de ne pas pouvoir aller sur Banda dès le dimanche, devant patienter jusqu'à mardi. Mine de rien, cela génère un certain stress de ne pas maîtriser tous les ressorts de la ville, qui plus est quand les protagonistes ne parlent pas ou peu anglais. Le Natsepa est une bonne adresse pour se détendre.
Direction les Iles Banda !
BANDANEIRA
Après une traversée d'environ 6 heures à bord du Bahari 2B, nous avons découvert le très joli petit port de Bandaneira. Charmantes maisons, rues propres, un grand volcan, eaux claires, forteresse, sourires,... tous les ingrédients pour un séjour riches en découvertes, épices, histoire, baignades et snorkling.
Mr Abba et Cillu Bintang Estate
Mr Abba nous a beaucoup aidé dans l'organisation de notre périple vers Bandaneira, par email, SMS, téléphone. Il avait réservé les billets d'avion, nous avait averti de l'annulation du vol, nous a aidé à réserver le bateau, nous a envoyé un taxi pour nous conduire de Natsepa jusqu'au port de Lutehu. Un contact précieux, propriétaire de 2 guesthouses à Banda : Mutiara et Cillu Bintang Estate. Nous logeons dans cette dernière pour 50€/nuit pour une chambre familiale. Cette grande maison est superbe, réalisée avec goût; elle a une dizaine de chambres, un restaurant, du personnel. Le Nasi Goreng est à 30 000 Rp (notre référence !). D'autres plats plus élaborés à 80 000 Rp.
Nous avons découvert Sumatra en 3 étapes : l'île de Samosir, chez les Batak de Toba; Berastagi avec ses marchés aux fruits et légumes et les volcans Sinabung et Sibayac. Nous avons d'ailleurs gravi le volcan SIbayac avec ses fumerolles et odeur d'oeuf pourri ! Puis Bukit Lawang pour voir les orangs outans. Nous avons quitté l'Indonésie par Medan, en direction du Vietnam.
PHOTOS : dans le désordre, voici quelques photos de notre dernière étape Indonésienne: un beau bateau coloré pour nous transporter vers l'Ile de Samosir, le fameux poivre sauvage "Andaliman", les maisons Batak dont celle qui fut notre refuge pendant une semaine pour le plus grand plaisir des enfants, les chaises de pierre, sculptées directement dans la roche...mais hélas désormais éparpillées aux 4 coins du monde, la jungle de Bukit Lawang dans laquelle nous avons eu la chance de rencontrer des Semnopithèques de Thomas, des macaques, des gibbons mais aussi les fameux orangs outans, dont un vieux célibataire et surtout la fameuse et agressive Mina dont la réputation de mordeuse de guides n'est plus à faire. Ces belles rencontres, le jour de l'anniversaire de Louis 8 ans !), resteront gravées dans nos souvenirs très longtemps.
En parlant de rencontres, nous avons été accompagnés par Abdy sur le volcan Sibayac ; Loundou pour chercher et trouver les épices en pleine nature dont le poivre d'Andaliman, et découvrir la culture Batak ; Obiwan et Ricky pour la découverte des singes ; et Thomas et sa famille jusqu'à l'aéroport pour finir ce délicieux périple... j'oubliais les marchés et surtout l'éruption du Sinabung juste avant notre arrivée sur Berastagi...
Au revoir Belle Indonésie...bonjour Vietnam !!!